.
Un ami m'a envoyé ceci, récolte et compilation de mes
commentaires sur les textes de son site.
J'avais complétement oublié ces mots. Merci, Grand.
Croire et décroire
Ravauder l'âme ébréchée
Émerger du rêve
Au plein cœur de la nuit
Chercher la lumière
Et rencontrer le vide
Et si la solitude n'était qu'un silence serein où l'on peut entendre
le monde tourner sur lui-même ?
Ne plus chercher l'écho, ne pas chercher à mailler le silence,
ni même à le peupler,
juste l'apprivoiser et le savourer ?
N'attendre jamais du mot
Que ce qu'il peut donner
Bien rarement un pont
A tout prendre
Un miroir
Savoir que l'autre jamais
N'entendra le cri
Ni n'habillera la solitude
Qui est notre
Est-ce mentir que de se raconter des histoires,
comme on endort les enfants, avec tendresse et patience ?
Les réalités sont-elles plus belles que nos constructions d'imaginaires ?
A rêver ses espoirs, les moulins deviennent vraiment des géants,
les Dulcinées sont réellement belles et nous regardent
avec les yeux que nous attendons.
Les miettes de rêves éclatés
Irritent la peau
Trainent au fond des lits
Ressurgissent de sous les oreillers
Mais disparaissent
Au grand ménage de printemps
Du mois de septembre
On s'occupera de te fournir les éclats de rire
De ceux qui camouflent
Jusqu'aux fêlures des statues de cristal
Puis le cristal
Bleu ciel attardé
Ombres moites des rues chaudes
L'été s'accroche bien
.