18 novembre 2008
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Ceci est une histoire vraie
Par souci de discrétion
Disons qu'elle s'est déroulée
Dans une Grande Ville
Sans plus en dire
Un soir tard
Les bénévoles d'une association de défense des étrangers
Entendent frapper à leur porte
Et surpris
Accueillent un homme affolé
Encore sous le coup
De ce qu'il vient de vivre
Arrêté dans les locaux d'une préfecture
Où il venait remettre un dossier de régularisation
Il est, c'est bien le moins,
Remis aux mains de la Police Nationale
Silencieux
Peu aimables
Impressionnants comme tout
Dans leurs grands uniformes
Bleu de nuit noire
Les pandores l'embarquent
Et le bouclent au fond de leur commissariat
Une, puis deux heures se passent
Personne ne l'interroge
Personne ne lui demande rien
La nuit venue
Deux fonctionnaires
Viennent le voir
Porte fermée derrière eux
Sans un mot
Ils l'embarquent
Et le guide
Dans un dédale de couloirs
Arrivés devant une porte fermée
L'un des deux
Lui glisse un papier dans la main
Et ouvre
Dans le silence évident
Après quelques pas hésitants
L'homme se retourne
A vingt mêtres de lui
Dans l'obscurité de la ruelle
La porte se referme avec discrétion
Au fond de sa poche
Dans sa main bien serrée
L'adresse d'une association
Et un ticket de bus
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Ceci est une histoire vraie
Par souci de discrétion
Disons qu'elle s'est déroulée
Dans une Grande Ville
Sans plus en dire
Un soir tard
Les bénévoles d'une association de défense des étrangers
Entendent frapper à leur porte
Et surpris
Accueillent un homme affolé
Encore sous le coup
De ce qu'il vient de vivre
Arrêté dans les locaux d'une préfecture
Où il venait remettre un dossier de régularisation
Il est, c'est bien le moins,
Remis aux mains de la Police Nationale
Silencieux
Peu aimables
Impressionnants comme tout
Dans leurs grands uniformes
Bleu de nuit noire
Les pandores l'embarquent
Et le bouclent au fond de leur commissariat
Une, puis deux heures se passent
Personne ne l'interroge
Personne ne lui demande rien
La nuit venue
Deux fonctionnaires
Viennent le voir
Porte fermée derrière eux
Sans un mot
Ils l'embarquent
Et le guide
Dans un dédale de couloirs
Arrivés devant une porte fermée
L'un des deux
Lui glisse un papier dans la main
Et ouvre
Dans le silence évident
Après quelques pas hésitants
L'homme se retourne
A vingt mêtres de lui
Dans l'obscurité de la ruelle
La porte se referme avec discrétion
Au fond de sa poche
Dans sa main bien serrée
L'adresse d'une association
Et un ticket de bus
.